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Vaches allaitantes Deux plans d’alimentation ajustés

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L’année fourragère 2016 a été « chahutée » dans certaines régions. Le printemps humide a bouleversé les plannings de pâturage et de récolte. La sécheresse, qui s’est installée dès le début du mois de juillet, a contraint de nombreux exploitants à distribuer les stocks de foin. Les fortes chaleurs ont également perturbé la pousse du maïs.

À l’heure des bilans fourragers, les calculettes s’avèrent indispensables pour ajuster le plan d’alimentation des allaitantes. Le but est de combiner au mieux les réserves, pour ne pas recourir aux achats qui plombent les trésoreries.

Différentes stratégies

En Auvergne, Serge Thuillier a calé les rations de ses 65 charolaises avec un stock de foin limité et de mauvaise qualité. L’équation n’était pas simple car il ne veut pas terminer la saison avec un hangar vide. Il garde au moins 10 t pour le printemps prochain afin de parer d’éventuels aléas météorologiques. Son plan consiste à distribuer de la paille à un lot de vaches dont les besoins sont les plus faibles.

Didier Lambert, en Mayenne, mise à la fois sur l’ensilage d’herbe et de maïs pour élaborer les rations de ses 115 charolaises. Pour le maïs, il anticipe chaque année une mauvaise récolte en semant une surface plus importante que ses besoins. Lorsque les rendements sont corrects, il récolte le « surplus » en grains. L’ensilage d’herbe a des origines diverses, ce qui limite les risques de pénurie. Il est issu de prairies ray-grass italien × trèfle incarnat et d’une dizaine d’hectares de luzerne. Selon les années, 3 à 6 ha de méteil renforcent les réserves… Il n’a encore jamais été pris au dépourvu.

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